Natacha Mercier est une artiste multidisciplinaire originaire de France née en 1976. La série « Hével » qu’elle présente questionne principalement la notion de lisière par le biais du recouvrement. Dans ses peintures et installations, on ne voit pas d’emblée ce dont il s’agit. À la recherche de l’idéal d’une surface vibrante, l’artiste donne à voir un état compris entre les deux extrêmes de l’apparition ou de la disparition. Entrecroisé d’une multiplicité de signes culturels et esthétiques, le travail de Natacha Mercier ne cesse de tisser des liens entre les genres, les représentations et les imaginaires. Du tuning à la peinture flamande, de l’histoire du nu académique et moderne à l’exhibition sur Internet, sa démarche prend position dans le temps à travers les époques et les styles, les supposés bons et mauvais goûts. « Hével » est traduit de l’hébreu par « buée, vapeur, vanité ».
Charley Case puise la source de sa création dans une réflexion philosophique sur l’état de la société et sur le chemin parcouru par l’humanité depuis les origines. Selon l’artiste, on peut espérer que l’art « participe au changement, pour réfléchir le monde, pour le rêver ».
Perpétuellement en éveil, il tire ses inspirations de ses nombreux voyages à travers le monde comme notamment en Espagne, Maroc ou encore l’Inde. Son travail sur le mouvement, les liens entre les gens, la naissance ou encore la terre comme mère porteuse et l’arbre comme instrument de la vie sont autant de thèmes qui influent sur son style et ses œuvres.